Après une baisse au cours du premier trimestre de 2012, les prix de l’immobilier ont repris leur hausse au second trimestre 2012. C’est ce qu’il ressort des chiffres du Service Public Fédéral de l’Économie (SPFE). Les maisons, terrains à bâtir et appartements sont ainsi devenus plus chers. Seul l’achat d’une villa était et reste meilleur marché.
Les prix ont augmenté de 2,7 % pour les maisons durant le deuxième trimestre de 2012, de 3,3 % pour les appartements et de 2,4 % pour les terrains à bâtir. En revanche, les prix des villas, maisons de campagne et bungalows ont diminué de 0,3 %.
Les prix de l’immobilier par Région
Le prix pour une maison en Wallonie a ainsi augmenté de 2,6 %, avec 171.179 €. La Flandre enregistre une hausse de 3,4 %, avec un prix moyen de 207.855 euros pour une maison.
La province la moins chère n’est autre que le Limbourg, avec un prix moyen de 180.570 € pour une maison. En revanche, la province la plus chère reste le Brabant flamand.
Quant aux communes, la moins chère est celle de Ronse (Flandre-Orientale), où l’on paye un prix record de 126.095 € pour une maison. La commune la plus chère est Crainhem, avec une moyenne de 371.348 € pour une maison.
Pourquoi cette hausse des prix ?
La hausse des prix de l’immobilier est aussi importante que la baisse que l’on avait enregistrée durant le premier trimestre de l’année. Le marché se corrige lui-même. Les prix augmentent car les chasseurs de bonnes affaires se ruent sur le marché de l’immobilier.
Selon le notaire Bart Van Opstal, le marché de l’immobilier en Belgique est assez sain. Mais que l’immobilier conserve sa valeur réelle, cela ne va pas de soi. En effet, les prix de l’immobilier n’augmentent jamais autant que l’inflation elle-même.